Je suis en train de lire ce livre de Brillat-Savarin, gourmand extraordinaire et...avocat. Il nous offre des observations sur le gourmandisme assez étonnantes pour leur précision. Elles sont frappantes à travers les siècles. Il décrit l'obesité, ses causes, et sa prévalence dans la haute société. Ce n'est pas un bel état car les membres du corps sont déformés, les activités quotidiennes deviennent désagréables, voire impossibles. Il remarque que l'obesité est surtout prévalente chez les gens qui mènent une vie aisée et qui mangent beaucoup d'amidons (les pommes de terre, le pain, les pâtes...). Véritablement? J'ai été surprise de lire une telle observation. Nous parlons de telles crises sociales dûes à la mauvaise alimentation. Depuis longtemps, je prône les amidons car ils seuls ne peuvent pas faire grossir. Cela reste vrai. Je croyais que cette "guerre" contre les amidons étaient une création des industries de viande ou des gens contre l'OGM ou les subventions agricoles. Pourtant, sous mes yeux, j'ai une raconte d'un des gourmands les plus connus de l'histoire. Il a noté ce même phénomène. Souvent, il suffit de regarder en arrière afin de comprendre le présent.
Cela ne veut pas dire que je vais commencer à dénigrer les amidons. Ils ne font pas grossir eux mêmes. Les gens (à part ceux qui ont des véritables maladies) se font grossir en trop mangeant, en ne pas ayant des activités physiques, et, selon Brillat-Savarin, en ne pas dormant suffisamment.
Son livre est très précis sur autres éléments de la cuisine. Il divise les étapes de cuisson des viandes à merveil. Il comprend bien "la science des rêves" sans utiliser trop de termes techniques. Il comprend surtout l'intéraction humaine. Si vous aimez la vie ou la cuisine, je vous conseille fortement de lire "Le Philosophe dans la Cuisine."
vendredi 30 novembre 2007
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