Je suis inquiète en ce moment, inquiète et heureuse en même temps. J'ai été choisie d'être éditeur à une revue. C'est un grand projet. J'envisage des petites révolutions déjà, les choses que je pourrai accomplir l'année prochaine.
J'ai un bon stage actuellement. Je peux voir des choses que le public n'imagine même pas. Je l'ai choisi car je voulais apprendre ce domaine. Je voulais apprendre car je serais dans une situation un peu semblable.
Je suis en contact avec un représentant qui va s'occuper de notre procédure...
Les inquiétudes accompagnent les moments heureux. Tout le monde me dit que j'ai l'air très heureux en ce moment. Ils ont raison. Je suis heureuse car enfin j'ai l'occasion de créer quelque chose, de devenir un élément d'une équipe. J'ai travaillé si peu en équipe avant cette chance.
Alors, je m'inquiète pour plusieurs raisons. Je m'inquiète car je n'ai pas reçu un seul mot du représentant à propos de notre dossier. Je compte les jours. Je sais que chaque jour nous amènerait à la vie commune dont nous rêvons. Pourtant, les jours passent et je n'ai pas de message pour me dire que la pétition est prête.... Je me demande si je suis trop ambitieuse de penser que nous serons ensemble cette année.
Pour enflammer la situation, mon stage si formidable.... Je reçois des tas de lettres chaque jour. Je lis des dossiers chaque jour. Toutes ces histoires parlent de ce sujet, mais elles ne terminent jamais bien. Les gens sont capables des telles horreurs, même dans notre arrière jardin. Ce sont nos voisins. Ils partagent le même code postal que moi. Parfois. Parfois, ce sont des prisonniers qui m'écrivent. Toujours, ce sont des gens désespérés. Souvent, je suis incapable de les aider. En lisant les dossiers, je suis horrifiée par la malice qui dirigent certains. On tue, on menace--surtout, on ment. Un travail comme celui-ci peut faire endurcir quelqu'un très rapidement. Je suis trop sensible pour ce genre de travail. Je suis trop prête à sympathiser avec la personne, sauf si je vois qu'elle ment--dans ce cas là, je suis complètement dégoutée. Ce sont des gens comme ceux-là qui rend plus difficile l'arrivée de mon cœur. Les menteurs.
Pourtant ce qui est pire, les citoyens de ce pays deviennent de plus en plus xénophobes. Ils créent des groupes anti-immigration, ils poussent leurs représentants à passer des lois dirigés par la haine, la peur et la folie au lieu de la raison, l'économie, et l'ouverture. On construit un mûr dans le désert--il viole des douzaines de lois environnementales et pratiques. Pourtant, puisqu'on croit que ce mûr va poser un véritable obstacle au sud, on le veut. On propose une loi qui va exiger le licenciement de tous les gens dont le nom ne correspond exactement avec les bases de données de Social Security. Peux-tu imaginer une telle loi? Tous les étrangers, légitimes ou pas, vont être licenciés car quelque stagiaire a mal tapé son nom dans Social Security.
Ce pays encourage une culture de haine. J'hésite de faire venir mon amour car il se retrouverait face à des mauvais gens, des mauvaises situations. J'espère que non. On cible surtout les immigrants illégaux, surtout du sud. Il n'y appartient pas, mais lorsqu'on est ignorant, on ne va pas s'éduquer, évidemment.
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L'autre souci, peut-être moins important, est à propos d'être éditeur. Je sais que cela va prendre beaucoup de temps l'année prochaine. Je n'aurai pas beaucoup de temps pour lui lorsqu'il viendra. J'ai peur de ne pas l'aimer assez bien après son sacrifice de venir.... J'espère qu'il comprendra. Je prends ce poste comme un signe, quelque chose qui m'indique ce que je dois faire dans la vie. Pour cela, il est important. Un ange m'a dit de le poursuivre et maintenant, ce chemin est le mien.
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