mardi 18 mars 2008

Vacances

Parfois, je crois que je le prive de ses vacances. Il en a beaucoup plus que moi, mais il les utilise pour venir au même endroit à chaque fois. Je sais, c'est un petit souci par rapport à ce que nous faisons au long-terme. Pourtant, je pense à des détails maintenant--qu'est-ce qui lui plairait? Je pense à mes qualités que je lui offre. Je pense à mes défauts qui doit gérer. Je pense à ses vacances et comment il aimerait utiliser son temps.... Je pense à ce qui me manque, et qu'il devra chercher ailleurs. Je suis soucieuse parce que je veux que tout soit parfait. Je suis perfectionniste dans tous les autres aspects de ma vie. L'amour--c'est un des aspects les plus importants; je désire la perfection dans ce domaine aussi. En tout cas, je souhaite quelque chose qui est en est proche.

Je m'inquiète de tout--même notre mariage. Je veux qu'il épouse la bonne personne, je veux épouser la bonne personne, le meilleur compagnon pour la vie. C'est tellement stressant. Lui, il semble insoucieux, mais cela doit être faux. Il doit avoir quelques soucis, même s'il ne me les raconte pas. Moi, je lui pose des questions sans cesse--est-ce qu'il aime telle ou telle chose, comment gérer telle ou telle différence entre nous, comment faire ceci et cela.... Je n'aime pas l'inconnu, c'est clair.

Alors, un jour, je veux lui offrir les vacances parfaites car c'est un luxe que nous n'avons pas eu.... Juste nous retrouver exige tous nos efforts, et il doit venir ICI, avec mon appartement au milieu d'une ville fade. Il me dit que la visite vaut 100 vacances exotiques, car on s'ennuie en vacances. Je suis un autre type de vacances. Imaginez cela, des vacances inoubliables, dans un petit appartement, avec une petite voiture, dans une ville que l'on connaît. Peut-être qu'il me faut changer mon concept de vacances?

Surtout, j'aimerais un moyen de ne pas m'inquiéter! J'aurais besoin des vacances....

samedi 15 mars 2008

Voile

Une autre belle rencontre, et une autre séparation douloureuse. Imagines-tu, Gabriel, que notre réunion permanente est bien en vue; je dois garder le courage pour ces mois à venir. L'attente. J'attends avec impatience.

Ces derniers jours ont été oniriques. Après l'avoir déposé à l'aéroport, me sentant perdue, j'ai essayé de travailler, j'ai regarder des photos, et j'ai téléchargé les plus récentes. Je ne contrôle pas ces pensées. Ces séparations me frappent à chaque fois. Je suis comme un bateau sans voile, sans vent aujourd'hui. Je ne peux que l'imaginer--il a dû maigrir ces derniers mois. Son corps semble plus compacte. Cela doit être l'effet de faire du poids régulièrement. Il est beau. Chacun de ses sourires me font éclater de bonheur...

On dit que chacun doit mener une vie complète individuellement, mais oui... Je le fais. Pourtant, chaque séparation reste difficile, et il n'arrête jamais de me manquer.

Alors, je garde cette carte sur mon bureau, celle qui a le voile et chapeau, afin de me rappeler cet grand évènement qui aura lieu si bientôt.