vendredi 27 juin 2008

insomniaque

Je n'arrive pas à dormir. Je peux repérer plusieurs raisons. Je suis dans un appartement inconnu. Je ne me suis pas encore habituée à l'heure. Je ne peux pas empêcher des pensées troublantes de traverser mon esprit. Mon coeur n'est pas là pour m'aider à dormir.

Encore...je me sens si rarement si seule, et cette semaine semble être la plus isolée de tout. Je ne sais pas toujours quoi faire. Aimer....je l'aime tel qu'il est maintenant. Je sais comment il était il y a 10 ans, il y a 7 ans, et je n'aime pas du tout cette personne là. Je ne veux pas qu'il croit que vivre comme il vivait est acceptable. Ce ne l'est pas à mes yeux. Je veux éliminer ces liens pourris afin d'en bâtir des meilleurs.

Alors....je ne sais pas quoi faire. Comment continuer? Les possibilités sont si troublantes...je ne veux pas les considérer, mais elles n'arrêtent de tourner.

jeudi 26 juin 2008

Cauchemar

Cette ville est un cauchemar pour moi. Le pire. Je la vois partout, même si mon cœur me dit de ne pas la chercher. Des fantômes, il les appelle. Cependant, les fantômes n'ont pas de cheveux, pas de nom, pas de numéro de téléphone. Les fantômes n'envoient certainement pas des cartes postales aux gens.... Ceci n'est pas un fantôme. C'est une réalité, et je me retrouve dans une position extrêmement angoissante. Mon cœur est éloigné; il ne rentrera que dimanche. Entretemps, je suis tourmentée par cette carte postale qui l'attend à l'entrée de sa chambre. Son numéro de téléphone-j'ai été obligée de le voir parmi ceux des amis en cherchant celui d'une autre personne.

Comment peut-il me dire qu'ils ne sont plus amis? Quelqu'un ici ment. Peut-être je me mens. Je souhaite quelque chose qui ne va jamais arriver. Je suis au bout de mes forces, au bout de tout. Je lui ai dit que je l'aime de moins en moins. Cela n'est pas vrai, mais il m'angoisse de plus en plus. Je ne peux plus la supporter, la douleur.

Je me dis que je pourrais tout quitter afin de soulager ces angoisses. Elles seraient remplacées par d'autres après, mais en ce moment, je noie dans ce passé non passé. Il m'a appelée ce matin, mais je n'ai pas pu parler. J'ai éclaté en sanglots car je ne pouvais plus faire semblant.

Disparaitre me semble une bonne idée. Il ne devrait rien changer et j'aurais ma tranquillité. Enfin, il dirait que je m'imagine des choses et que je suis mélodramatique. Pourtant, je ne devais même pas chercher la tristesse. La carte est arrivée aujourd'hui avec le reste du courrier. Bisous, a-t-elle écrit. "Vacances, etc etc etc....j'espère qu'on se verra bientôt."

Bientôt...enfin quant à nous, je ne sais pas ce que nous serons bientôt.